Brest et si les terres ne finissaient pas - 2019

"Finistère. Au début il y avait ce mot. Un mot qui pose question. Il date de 1789. Il s'agit d'une création de la révolution. Un nouveau département qui réunit les anciennes provinces du Trégor, du Vannetais et de la Cornouaille avec Landerneau, St-Cadou, Lesneu, Milizac, Dirinon etc. Un mot qui vient du latin, finis terrae qui veut dire : là ou la terre se finit. Notre question est simple, presque enfantine, elle nous appartient mais se pose à voix haute : Et si les terres ne finissaient pas ?"

Le projet "Brest et si les terres ne finissaient pas" est une mise en scène radiophonique. La création sonore fera entendre l'histoire qui se passe une nuit de tempête dans les huit-clos du café de la plage, café qui n'est devant aucune plage ni aucune mer, mais devant les bâtiments d'après guerre. Quelles sont les tempêtes intérieures des gens qui s'y retrouvent, luttant contre les eaux qui montent, entre documentaire et fiction, brèves de comptoir, rencontre de deux générations brestoises et disparition mystèrieuse de la serveuse ? Tandis que sur scène seront représentés des tableaux vivants représentant la tempête du dehors, ce qu'on ne voit pas mais qu'on imagine et ce que les acteurs ne vivent pas mais qu'ils imaginent. Un point de recontre se fera entre ce qu'on entend et ce qu'on voit. 

"Brest et si les terres ne finissaient pas" aborde la notion de tempête, autant intérieure qu'au sens propre du terme et pose la question : Pourquoi est-ce qu'on reste, pourquoi est-ce qu'on part ?